jeudi 10 octobre 2013

Cocteau .... il y a 50 ans

Cocteau .... il y a 50 ans


Le 11 octobre 1963, disparaissait Jean Cocteau, à Milly-La-Forêt. Un décès survenu, alors que le poète était en train de rédiger la nécrologie de son amie Edith Piaf, elle-même décédée la veille, 10 octobre 1963.

Source : bibliothèque nationale de France


Issu d'une famille bourgeoise aisée et cultivée, il se passionne très jeune pour le théâtre et la poésie. Il publie son premier recueil « La Lampe d'Aladin » à compte d'auteur, connait un certain succès lors de ses lectures et renforce sa réputation de dandy.

A vingt ans, il fréquente les salons où il cotoie Marcel Proust, François Mauriac, Alain Fournier, Peguy, Edmont Rostand.

Il rencontre les Ballets Russes, Sergei Diaghilev et se lance dans la création de ballets, notamment avec Parades, sur la musique d'Erik Satie et des décors créés par Pablo Picasso.

La première guerre mondiale éclate. Cocteau, réformé, s’engage comme infirmier puis se retire pour raisons de santé.

L'armistice signée, la vie littéraire et artistique se reforme, sur de nouvelles bases. Cocteau renie ses écrits jusque là trop classiques et se rapproche de l'avant-guarde artistique, les cubistes et le mouvement Dada.

Durant toute sa vie il va vivre au coeur même du monde artistique de son l'époque, curieux insasiable, désireux de s'engouffrer dans tous les mouvements avant-guardistes, tant poétiques, littéraires que musicaux, picturaux ou cinématographiques.

Pendant la seconde guerre mondiale, ses choix seront pour le moins discutables et troubles. Il finira par le comité d'épuration, mais finalement avec le soutien de ses amis artistes Éluard, Aragon, Sartre, Picasso, l'affaire sera close.

De la vie de celui qui fut également acteur, scénariste, monteur et cotoya toute son existence l'intelligensia artistique de son temps, on retiendra le prince maudit fumeur d'opium, ses amours, mais surtout l'artiste complet, "prince des poètes", écrivain, dramaturge, peintre, dandy, qui voua un culte à la beauté, au raffinement et à la fantaisie.

"Plus on est avide, plus il est indispensable de reculer coûte que coûte les bornes du merveilleux."
 


Extrait de la Belle et la Bête

 
 
Le sang d'un poète
 


Pour en savoir plus : http://www.jeancocteau.net/

Sa biographie : http://www.jeancocteau.net/oeuvre_bibliographie_fr.php


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